PAULO COELHO: UNE INFLUENCE AFRICAINE?





Aujourd’hui je vous parle d’un écrivain que j’apprécie tout particulièrement, il s'agit de Paulo Coelho. En lisant quelques-uns de ses livres, je me suis interrogée sur le fait que l’on y retrouve parfois une influence nord-africaine. La réflexion faite je me suis penchée sur son parcours de vie  afin d'y trouver une réponse.


Né à Rio de Janeiro (Brésil) en 1947. Son père le veut ingénieur, comme lui, mais ce qu’il aime par-dessus tout c’est le théâtre… c’est un artiste! Quand il annonce à sa famille qu'il souhaite devenir écrivain, ses parents s’y opposent. Désemparé face à sa rébellion, son père le fait interner dans un hôpital psychiatrique à 17 ans seulement. Il en ressort à 20… L’écrivain puisera dans cette expérience pénible pour écrire son roman "Veronika décide de mourir".

Pour remettre de l'ordre dans sa vie, Paulo décide de suivre des études de droit et met de côté son rêve de devenir écrivain. Mais il abandonne tout un an plus tard et quitte le Brésil pour voyager à travers le monde pendant 2 ans. L’Afrique du Nord sera l’un des voyages les plus marquants de sa vie, notamment au Maroc, où il se pose à Tanger. La culture, les paysages le saisissent, l’inspirent… C'est d'ailleurs la description précise de cette ville dans son livre "L'alchimiste" qui m'a poussé à cette interrogation quant à son lien affectif avec cette région d'Afrique.

À travers ce best-seller, l'écrivain nous pousse à s’interroger sur notre légende personnelle, où l’accomplissement de notre destin dépendrait de notre capacité à retrouver nos envies profondes. Une fois lu on se remet totalement en question.
Je souligne également le titre d'un autre de ses livres "Maktub" (selon la volonté divine en arabe, terme très utilisé en Afrique du Nord).

De mes recherches sur ces personnes qui se sont inspirées de l’Afrique, de sa culture, de ses paysages, des gens que l’on peut y rencontrer, pour exprimer leur art, me confortent dans l’idée que dans cette terre nous pouvons y puiser une influence particulière et ainsi contribuer (hier, aujourd’hui et demain) au "African Lifestyle".

À bientôt…et d’ici là portez-vous bien !

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